Mardi 1er, mercredi 2, jeudi 3, vendredi 4, samedi 5, dimanche 6 décembre 2015,

11h30, nous appareillons de El Hierro en compagnie de Mélimila pour le Cap Vert. Jean-Marie et Agathe, avec qui nous avons passé la soirée d’hier, se rendent également aux îles du Cap Vert. Nous mettons le cap sur Sal, 700 milles en perspective. La météo est favorable, le vent d’Est un peu léger nous permet d’envoyer le spi que nous porterons toute l’après midi.

Dés le deuxième jour de mer, nous rencontrons un banc de dauphins. Les enfants sont aux anges…

Jeudi, première dorade Coryphène que nous mangerons immédiatement en poisson cru. La météo est toujours clémente et le bateau marche bien. Ce soir les dauphins nous rendent de nouveau visitent. Ils jouent longtemps avec l’étrave du bateau. Ils sont très nombreux et nous éblouissent de leurs pirouettes au dessus des vagues.

Vendredi, nous avons de nouveau la visite des dauphins toujours à la même heure, en fin de journées. Ils sont magnifiques, tous tachetés et toujours aussi joueurs.

Samedi, le temps est bouché. L’harmattan s’est levé et nous apporte du sable du Sahara tout proche sur notre bâbord. La visibilité n’est pas très bonne, le bateau a une couleur orangée. Nous le lavons à coup de seaux de mer et trouvons un poisson volant séché sur le pont..

Dimanche, Nous approchons de la côte, et une énorme daurade Coryphène mort à notre première ligne. Ca tire, ça surf, mais nous sommes sous spi et marchons à 7 nœuds, nous ne pouvons ralentir tout de suite et la ligne casse…. Puis la deuxième ligne se met à tirer également et casse à nouveau, est-ce la même dorade ? Nous affalons le spi tant bien que mal, Erwan nous montre la bête qui nage encore dans le sciage du bateau. Nous relançons une troisième ligne et cette fois c’est le nylon de 1 mm du bas de ligne qui est coupé net… Cette foutue dorade s’en va, nous avons beau essayer de la reprendre avec nos autres lignes en métal, rien à faire elle a disparue… Gloups, je la voyais déjà dans l’assiette…

Nous arrivons à Sal au Cap Vert au bout de 5 jours et 5 nuits. Autant que Gilbratar – Madère mais dans des conditions bien plus confortables bien que la distance soit plus longue. Un petit orage nous accueille mais le peu de pluie ne suffit pas à rincer le bateau. Nous mouillons dans le port, un vingtaine de bateaux sont au mouillage.

Jean-Marie et Agathe arrivent avec Mélimila une heure après nous, nous ne les avions pas vu malgré quelques milles d’écart en raison de la mauvaise visibilité des derniers jours.

Bon anniversaire à Fred et Alexandra !