Mardi 19, mercredi 20, jeudi 21, vendredi 22, samedi 23, dimanche 24 Janvier 2016, (Renan)

La météo n’est pas terrible. Nous comptions nous rendre aux Tobago cays, mais il pleut des cordes, le vent est fort et surtout, il ne nous reste plus d’argent liquide pour payer les Park Rangers. Nous faisons route sur Canouan où nous pourrons trouver un distributeur, et par la même occasion un bureau de poste afin d’expédier les devoirs du CNED. Le mouillage est au milieu de nul part tellement la baie est grande. Les Boys Boat ne sont pas embêtants et nous mouillons près de l’embarcadère en espérant faire trois courses. Mais tout est très cher, seul l’essence est à un prix correct, nous y ferons le plein de l’annexe.

Mercredi, le temps s’est bien amélioré et nous nous rendons aux Tobago Cays. C’est un festival de couleur, l’eau y est turquoise et la barrière de corail nous protège de la houle du large. Nous mouillons au vent dans le lagon pour cette première nuit.

Les garçons se rendent à Petit Tabac en kayak, le reste de l’équipage saute dans l’annexe, palmes aux pieds et masque sur le visage. Nous nageons le long de la barrière de corail, une multitude de poissons nous entoure, c’est un vrai aquarium, bien que le corail semble avoir souffert un peu. Il faut descendre dans les 10 mètres de profondeur pour retrouver un récif intact.

Bien qu’étant sur notre mouillage, nous devons nous soulager de 60 EC$ (Eastern Caribbean Dollars) auprès des Park Rangers. Une espèce de taxe journalière de mouillage pour le parc, elle est de 10 $ par adulte et de 5 $ par enfants de moins de 12 ans. Je triche un peu sur les âges, mais je sens que si nous voulons passer plusieurs nuits ici, ça va nous coûter un peu cher… Finalement, nous arriverons à ruser et ne payer qu’une seule nuit…

Jeudi, le vent fraîchit un peu mais le temps reste beau et nous remouillons entre Petit Bateau et Petit Rameau plus à l’abri. Cette fois, c’est Lison, Erwan et Anthony qui vont faire un tour de kayak et se rendent sur Jamesby et y rencontrent des iguanes. Nous rencontrons également une multitude de raies attirées par les reliefs de nos repas, raie léopard, pastenague…

Vendredi, nous rencontrons Eric, Murielle et leurs trois filles : Anaïs, Audrey et Margot de Catapulte. Les âges correspondent et le courant passe très vite entre les enfants, petite balade sur Baradal où nous croisons également des iguanes et quelques tortues, puis nous nous donnons rendez vous pour demain, au mouillage de Béquia. Ce soir, nous nous lâchons un peu et c’est repas sur la plage au clair de lune. Au menu langouste, poulet, lambis. Le repas n’est pas donné mais les quantités sont là et pour nos grands mangeurs, c’est le paradis. Merci à Roméo et Juliette (vous apprécierez les prénoms) pour ce repas, ils cuisinent sur place au barbecue et rentrent le soir sur Union en speed boat. Ça représente une véritable organisation pour préparer tout ça sur la plage et le service est vraiment agréable.

Samedi, ça bosse dur ce matin, et vers 13h00 nous mettons les voiles vers Port Elisabeth à Béquia.

Nous marchons fort ; 7,5 Nœuds, malgré un peu d’avance, nous nous faisons vite rattraper par Catapulte (un catamaran de 15m, très léger) qui semble voler sur l’eau. Il nous passe à 13 nœuds, nous laissant littéralement sur place. Nous le regardons s’éloigner mais le retrouvons 2 heures plus tard au mouillage. Décidément, nous ne naviguons pas sur la même planète, les distances ne sont pas les mêmes avec ce type de machine…

Ce soir, nous mangeons sur Catapulte après un rapide coucou à Mélimila que nous avons également retrouvé au mouillage. Nous sommes ravis de retrouver Jean-marie et Agathe que nous avions rencontrés aux Canaries et suivis lors de nos quelques escales au Cap Vert.

Dimanche nous restons traîner au mouillage, il y a beaucoup d’animation sur la plage. C’est le week-end et les locaux en profitent pour y faire des barbecues sur la plage, il y a même un festival de jazz et la musique nous berce jusque sur le bateau.

Bon Anniversaire Guénaelle et Gérard, Louise!