Lundi 24, mardi 25, mercredi 26, jeudi 27, vendredi 28, samedi 29, dimanche 30, lundi 31 juillet.

Après une bonne journée de navigation, nous mouillons à l’Est de Cefalu (ville à l’Est de Palerme) où là aussi des incendies dévastent la forêt. La météo annonce du vent pour mardi et mercredi. Nous pensons être bien abrités. Petit tour dans la ville qui est beaucoup plus animée qu’en avril lors de notre passage avec Sandrine et Olivier.

Effectivement, le vent se lève le lendemain mais nous sommes surpris par sa température. Au début nous avons cru que c’était du à l’incendie mais en fait c’est le Sirocco qui nous vient de Tunisie et arrive avec pas moins de 45°C !!! Il nous brûle la peau, nous fait transpirer comme jamais et surtout nous empêche de dormir. La sensation est la même quand on ouvre le poêle pour rajouter une bûche sauf qu’ici, on a oublié de le refermer ! Toutes les parties métaliques du bateau sont à la température de ce vent et je vous laisse imaginer les tablettes de chocolat et autres nutriments.

Pendant ce temps, un Canadaire tourne au-dessus du mouillage et écope à quelques mêtres du bateau pendant 2-3 heures pour éteindre les feux qui sévissent. Et nous, nous nous jetons à l’eau pour avoir une sensation de fraîcheur !

Après plus de 24 heures d’enfer, le vent tourne à l’ouest et avons un sentiment de fraîcheur avec 35°C. Mais ce vent nous amène la houle ! Bref, on ne peut pas tout avoir…

Et enfin, jeudi, nous pouvons quitter Cefalu pour le port de Palerme. Nous y resterons jusqu’à dimanche où Fanny et Soizig pendront leur avion vers Marseille.

Nous profitons de ces derniers jours pour se balader dans Palerme et manger de bonnes pizzas. Lison est triste de laisser partir ses sœurs mais elle va être chouchouter par Papa et Maman !

Nous ne traînons pas, dès que le bus pour l’aéroport des grandes s’éloigne, nous mettons le moteur puis les voiles. Et c’est reparti pour une traversée de 48 heures vers la Sardaigne…

Lundi 17, mardi 18, mercredi 19, jeudi 20, vendredi 21, samedi 22, dimanche 23 juillet.

Nous retournons sur l’île de Corfou. Il fait très chaud mais nous ne le savons pas encore que ce n’est rien à côté de ce qu’il nous attend… Nous faisons quelques mouillages avant de retourner, mercredi, dans la grande baie de la ville de Corfou. Nous profitons d’une dernière soirée avec Fabrice et Dule pour goûter d’autres spécialités grecques que nous ne connaissons.

Jeudi matin, départ de Fabrice et Dule, nous nous rendons à pied à l’aéroport qui n’est qu’à 2 Km, c’est une première ! Laverie et dernières courses (surtout des Baklava!) et direction le sud de l’Italie. C’est parti pour 48 heures d’humidité et de chaleur…

Fanny attrape un beau thon à la ligne, nous en mangerons pendant 3 jours ! Nous essayons toutes les recettes possibles que nous avions déjà testées lors de notre tour d’Atlantique, puis nous rangeons la canne.

Nous faisons une rapide escale, samedi, au port de Rocella Ionica (en Calabre) pour quelques heures de sommeil, douche et gazoil. Il n’y a pas eu de vent pour gonfler nos voiles et donc le moteur a beaucoup tourné… Nous repartons dans l’après-midi pour remonter le détroit de Messine tant que la météo nous le permet. Ce détroit (que nous avons déjà franchi à l’aller) relie la mer Ionienne au Sud à la mer Tyrrhénienne au Nord. Il peut y avoir beaucoup de courant et de trafic. Il fait nuit quand nous longeons le sud de l’Italie. Le spectacle pourrait être magnifique si nous ne savions pas qu’il n’y a pas de volcan dans cette région. Les incendies font rage…

Nous arrivons au petit matin à Scilla. Encore une fois, nous repartons après un repos bien mérité au sud de Vulcano dans un très joli mouillage…

Lundi 10, mardi 11, mercredi 12, jeudi 13 vendredi 14 samedi 15, dimanche 16 juillet.

Lundi nous revenons dans la grande baie de Corfou pour accueillir Fabrice et Dule le lendemain. Nous en profitons pour faire un gros plein des coffres de nourriture. 

Nous visitons la Citadelle et la ville tous ensemble avant de redescendre plus au sud, sur Paxos et Antipaxos où nous trouvons d’autres jolis mouillages. Baignade, lecture…

Il fait très chaud, surtout quand nous allons au port de Plataria sur le continent. Il paraît que la Grèce est en canicule!

Nous avons besoin de recharger les batteries du bateau qui ont du mal à tenir la charge. De plus, certains ont beaucoup de matériels connectés qui ont besoin eux aussi d’être rechargés!!!

Samedi 1er, dimanche 2, lundi 3, mardi 4, mercredi 5, jeudi 6, vendredi 7, samedi 8, dimanche 10 juillet.

Nous sommes déjà en juillet, cela fait 3 mois que nous sommes partis. Il fait chaud, les moustiques et les touristes sont là. Des bateaux partout…

Et le mouillage sur l’île d’Antipaxos n’y échappe pas. C’est magnifique mais ne pouvons pas y rester la nuit, trop de passage donc nous irons à Paxos dans la mignonne baie de Mongonisi.

Aujourd’hui mardi, nous attendons avec impatience le coup de téléphone de mon cousin Fabrice. Nous avons pris la décision de ne pas naviguer jusqu’en Croatie. Quand nous avons préparé ce voyage, nous n’avions pas pris en compte toutes les contraintes qui s’imposaient. Dans un premier temps, la distance. Il faudrait avancer pas moins de 10 heures par jour avec un vent de face ou inexistant sans profiter de nos escales et consommer beaucoup de gasoil. Deuxièmement, les contraintes administratives et financières de chaque pays, l’Albanie, le Monténégro et la Croatie. De plus, il faut trouver des ports pour l’entrée et la sortie du pays, qui ont un service de douanes, ce qui nous ferait perdre un temps considérable. Tout cela mis bout à bout, nous avons peur de ne pas en profiter et de courir après le temps…

Bref, nous proposons à Fabrice et Dule de nous rejoindre en Grèce, à Corfou s’ils peuvent changer leurs billets d’avion. A notre grand soulagement, ils arriveront le 11 juillet comme prévu mais à Corfou au lieu de Zadar en Croatie. 

Du coup nous en profitons pour nous poser un peu dans des jolis mouillages autour de Antipaxos, Paxos et Corfou. La ville de Corfou n’a plus de secret nous!

Dans le grand mouillage à côté de la Citadelle de Corfou, nous faisons la connaissance d’Éric et Vincent à bord d’un catamaran français Nomad. Il faut que je raconte cette rencontre. Nomad était mouillé à côté de nous et dernière lui, un bateau anglais. Le vent s’est levé dans l’après-midi et Nomad a dérapé et menacé le bateau anglais de s’arrêter sur lui. Nous voyons les anglais s’agiter, rallonger leur chaîne pour prendre de la distance. En regardant les 2 bateaux, Renan s’aperçoit qu’il n’y a personne à bord de Nomad. Le bateau étant français (je le précise car pour la suite il sera plus facile pour nous de s’expliquer avec le propriétaire), Renan prend la décision de monter à bord et voir ce que l’on peut faire. En fait, les anglais préféreraient remonter leur ancre et mouiller ailleurs. Pour cela il faudrait avancer Nomad qui a bien reculer sur eux. En cherchant un peu, nous arrivons à démarrer les 2 moteurs de ce catamaran mais Renan ne trouve pas la télécommande du guindeau (le moteur qui remonte la chaîne de mouillage) donc remonte tout à la main!!! On avance le bateau pour permettre aux anglais de se dégager. Ils nous remercient mille fois et vont un peu plus loin. De notre côté nous remouillons Nomad et le surveillons jusqu’au retour de ses occupants…

Les anglais tellement soulagés reviennent nous voir avec leur annexe et une bouteille de Gin!

A leur arrivée, Éric et Vincent s’aperçoivent bien que Nomad a bougé et nous leur expliquons la situation. Eux aussi sont soulagés et nous remercient avec une bonne bouteille de vin et une bonne tranche de thon provenant de leur pêche que nous partagerons. Encore une super rencontre…