Le vent se lève un peu dans l’après-midi mais trop tard pour aller jusqu’à Alméria, nous irons dormir à Garrucha où la marina est encore en chantier. La houle à l’entrée du port est impressionnante, les pêcheurs surf les vagues.

Samedi 19 septembre 2015, (par Renan)

La nuit a été calme dans une marina quasi déserte, nous rejoignons Almérimar après une traversée pleine balle, juste le temps de pêcher une belle bonite qui finira en poisson cru au grand plaisir de Christel.

Dimanche 20, lundi 21, mardi 22, mercredi 23 septembre 2015,

Nous sommes à Almérimar, grosse marina perdue au milieu d’un océan de plastique. La moindre surface plane de la côte est recouverte de serres pour la culture des tomates et autres légumes qui partirons inonder l’Europe. La mer est sale, de nombreux plastiques finissent sur les plages, voir dans les hélices des bateaux.

Nous sommes amarrés juste devant le pub, tous les autres commerces sont fermés, nous en profitons pour repérer les lieux, beaucoup de retraités d’Europe du nord et quelques familles espagnoles.

Nous avons quelques jours à patienter avant l’arrivée de Thierry qui doit nous rapatrier les colis du CNED le 28 à Malaga. La marina d’Almérimar étant la moins chère de la côte Andalouse, nous y resterons 4 jours.

J’en profite pour faire quelques bricoles histoire d’améliorer le confort à bord (plan de travail pour la cuisine, filet pour les légumes, bricoles sur le moteur).

Christel profite également de la proximité du supermarché, le retour se fera directement en caddie par la route au grand plaisir des enfants.

Mardi, grande nouvelle, nous arrivons enfin à contacter le DA-SEN qui nous donne l’accord tant attendu, en quelques heures. Il suffisait de tomber sur la bonne personne au standard ! Gloups, tout ce temps de perdu par la volonté d’une standardiste. Bref, le CNED est informé, nous bataillons pour leur faire expédier le colis pour Lison dans la journée. Maintenant reste le délai de la poste pour que tout ceci arrive à Biver samedi.

Mercredi, voyage à Grenade. Nous avons réussi à trouver une voiture à louer assez difficilement à un prix raisonnable (nous sommes loin de tout au milieu de ces serres). 1H45 de route plus tard, nous découvrons une superbe ville, vivante, arborée, très agréable. Nous espérons visiter l’Alhambra et nous nous rendons au sommet de la colline où se trouve la fortification.

Il est 15h00 et il n’y a plus de billet d’entrée en vente, seul les groupes de touristes et les personnes ayant réservé à l’avance peuvent pénétrer dans l’enceinte. Nous sommes très déçus et frustrés, en nous renseignant auprès des personnes au guichet, nous nous faisons recevoir comme des chiens et finissons par apprendre que les billets en nombres limités sont en vente très tôt le matin et partent en quelques instants. Quant aux réservations, il faut s’y prendre 1 semaine à l’avance.

Ce sera le seul point noir de la journée.

Nous découvrons le flamenco par le biais de groupes d’artistes faisant la promotion de leur spectacle dans les rues, la beauté de la ville sur fond de Sierra Névada, l’architecture d’inspiration arabe et le plaisir de déambuler dans ses ruelles.