De Héraklion (Crête) à Leros (archipel du Dodécanèse)
Dimanche 7, lundi 8, mardi 9, mercredi 10, jeudi 11, vendredi12, samedi 13 mai, dimanche 14 mai.
Dimanche, le soleil est revenu sur Héraklion mais toujours beaucoup de vent. Renan fait une visite du moteur car il avait tendance à être capricieux au démarrage. Impôts, plein de gasoil et visite de la forteresse à l’entrée du port.
Les voisins nous invitent à dîner, nous passons une agréable soirée en leur compagnie et celle de leurs amis arrivés vendredi soir.
Lundi, le vent s’est calmé, nous larguons tous les amarres. Nous passons devant l’île Spinalonga où les lépreux y étaient « logés » de 1903 à 1957. Nous avons encore des rafales à 35 nœuds près des côtes… Nous trouvons un mouillage tranquille où nos seuls voisins sont des chèvres sur l’île de Kalydon.
Nous pensons très fort à notre Soizig qui fête ses 20 ans aujourd’hui. Bisous ma puce.
Mardi, nous quittons la Crête, direction l’archipel de Dodécanèse. Nous posons l’ancre dans une baie de Tilos après 24 heures de navigation assez confortable. Il n’y a que trois bateaux au mouillage et pas plus d’âmes qui vivent dans le petit village au dessus. La seule personne que nous rencontrons est la propriétaire d’une superette pleine à craquer (la superette!) où nous trouvons une très bonne Feta. Vive la salade grecque !!! Mais le soleil n’est toujours pas au rendez-vous…
On sent que les habitants préparent la venue des touristes. La peinture blanche pour les murs et la peinture bleue pour les volets et accessoires sont fraîches, les terrasses restaurées…
Jeudi, nous décidons de passer trois jours sur l’île de Kos à cause du fort vent, et oui, ça continue… L’amarrage se fait en posant l’ancre au milieu du port et en reculant jusqu’au quai entre 2 bateaux que l’agent du port, Pavlo, écartent pour nous faire une place. C’est toujours un peu floklorique mais nous sommes tranquilles pour les prochaines jours. Nous voisins à tribord sont des retraités français qui laissent leur bateau à l’année en Grèce et viennent naviguer au printemps et à l’automne. Ils ne sont pas les seuls à le faire…
La ville est animée et prépare les plages pour les futurs touristes. Nous trouvons beaucoup de parc à l’abandon où l’on peut voir, en écartant les herbes hautes, les ruines des temples grecs. En s’éloignant des rues touristiques, on peut manger de la bonne viande et faire laver son linge à moindre prix.
Dimanche, nous levons l’ancre et larguons les amarres toujours habillés de nos cirés, direction Leros. En arrivant nous pouvons enfin enfiler nos combinaisons de nage et passer du temps dans l’eau. Le printemps arrive t’il enfin?!